La culture bio-dynamique est avant tout

un travail de soin de la terre.

 

Il s'agit d'en assurer l'équilibre et de créer

des conditions de vie harmonieuses

entre terre, plante et environnement.

 

 

Les méthodes naturelles permettent

de valoriser la typicité de micro-terroirs

 et d'offrir des vins personnalisés.

 

 

 

 

 

L'agriculture actuelle, marquée par la course à une soi-disant rentabilité et la recherche d'une productivité de plus en plus importante, s'avère grande consommatrice de substances dangereuses pour la faune et la flore. L'emploi de désherbants chimiques, d'insecticides, d'acaricides, de produits systémiques (pénétrant dans le système circulatoire de la plante) détruit complètement l'équilibre du sol et de l'environnement. En tuant les insectes, on supprime également leurs prédateurs naturels. Avec les désherbants, les racines restent à la surface rendant la plante plus sensible, entre autres, à la sécheresse. De plus, ces substances polluent les nappes phréatiques.

Les vignerons adeptes de la culture bio-dynamique ont fait ce choix parce qu'ils ont compris que l'emploi de tous ces produits finirait par déséquilibrer l'écosystème de leur vignoble et par porter atteinte à la fertilité de leur terre. On ne les regarde plus comme des extra-terrestres ces « paysans » qui ont été les premiers à refuser de maltraiter leur terre. Bientôt, on cessera de penser que ce ne sont que des marginaux, car force est de constater les résultats.

 

  

La bio-dynamie, une culture qui va plus loin

 

 

Parmi les pratiques "bio", la bio-dynamie se singularise par une prise en considération du rythme de la nature et des influences astrales ainsi que par l'utilisation de préparations végétales de type homéopathique visant à rééquilibrer et à revitaliser le végétal plus qu'à le soigner en cas de maladie.

 

Proposée en 1924 pour répondre aux préoccupations des agriculteurs qui voyaient déjà leur terre en danger, la bio-dynamie est une méthode de culture qui va beaucoup plus loin que le fait d'exclure l'emploi de produits chimiques de synthèse.

 

Ses principes ont été définis en 1924 par Rudolf STEINER. Elle pourrait se résumer sommairement dans les trois points suivants :

 

-          la valorisation du sol et de la plante dans son environnement naturel grâce à des préparations issues de matières végétales, animales et minérales ;

-          l'application de ces préparations à des moments précis dans le cycle de l'année : c'est la partie dynamique. Elle reconnaît dans la terre, prise au sens large (roche mère, terre labourable, environnement aérien), un organisme à part entière. Ainsi, elle agit comme un médecin qui choisirait, pour soigner ses malades, des traitements spécifiques mettant en œuvre des forces de vie ;

-          le travail du sol par des labours et des griffages.

 

Ces soins favorisent :

 

-          l'amélioration de la qualité de la terre par la présence d'une grande variété de bactéries ;

-          un meilleur enracinement de la plante, avec des racines plus denses, plus allongées ;

-          un meilleur développement des feuilles et des fleurs par l'apport d'énergie nécessaire à une fructification harmonieuse.

  

Ø  La bio-dynamie en viticulture

 

Le domaine viticole, comme tout autre domaine agricole, est considéré comme un organisme vivant. Le sol cultivé n'est pas un simple support pour la vigne mais bien un milieu de vie, source d'énergie pour la plante tout comme son environnement aérien.

 

Ainsi la vigne - organisme médian - crée et nourrit son terroir dans ce milieu habité et vivant qui entoure la racine. Les échanges entre la biologie du sol, son système racinaire et foliaire permettent l'expression du terroir dans les raisins. Les saveurs de ces derniers en sont sublimées.

 

La pratique en viticulture doit être très élaborée pour compenser le risque de déséquilibre de cette monoculture.

 

 

Ø  Les préparations

 

Elles proviennent de matières végétales, animales et minérales transformées :

 

-          le compost de bouse MT soutient et renforce le processus de décomposition de la terre. Il contient tous les éléments qui aident à la formation du complexe argilo-humique. On y trouve un nombre et une variété de bactéries considérables.

-          la préparation 500, bouse de corne, agit sur la plante. Elle renforce la vie souterraine. Son efficacité se confirme après de nombreux essais : les racines sont plus allongées, plus denses, mieux réparties.

-          la préparation 501, silice de corne, aide au développement des feuilles, à l'équilibre de la fleur et à l'énergie nécessaire à une bonne et belle fructification.

 

Ces trois premières doivent passer par la dynamisation avant l'épandage.

  

Les autres préparations, élaborées à partir d'achillée, de camomille, d'ortie, d'écorce de chêne, de pissenlit et de valériane, ont toutes subi des transformations - fermentations en présence d'organes animaux pour certaines - élevant leurs propriétés premières en les transformant en humus aux qualités particulières. Ces dernières sont indispensables, elles servent à l'ensemencement des composts afin d'en orienter les fermentations pour l'équilibre et l'harmonie du sol et de la plante.

 

Ø  Les rythmes terrestres et lunaires

 

Les rythmes solaires, composés par le jour, la nuit ou les saisons, et les rythmes lunaires nous sont familiers. Depuis 10 ans, les expérimentations menées par Maria THUN ont permis de constater les influences cosmiques sur la croissance des plantes. Celles-ci semblent liées aux positions de la lune, du soleil et des planètes par rapport aux constellations.

 

Un calendrier, lié à ses observations, a été mis au point. Les travaux et traitements de la vigne peuvent être magnifiés par le choix des dates d'intervention. Mais, depuis des milliers d'années, tout bon agriculteur tient compte des rythmes solaires et lunaires !

 

Ø  Le binage

 

Il favorise l'installation des processus de vie en travaillant le sol à des moments différents dans l'année, le mois ou la journée. Ainsi, un binage au printemps lunaire aura une autre qualité qu'un binage en automne lunaire. Un binage le matin vitalisera la plante, un binage l'après-midi gardera l'eau dans le sol... C'est le vigneron qui décide des binages et labours en fonction de sa terre.

  

Ø  Les autres traitements

 

Si l'équilibre est atteint, la plante se défendra, ou plutôt elle n'appellera pas le parasite (cryptogames, insectes ou acariens). Cependant, on aura parfois à intervenir avec des tisanes, décoctions ou des dilutions homéopathiques de plantes et, si nécessaire, des produits naturels comme la bouillie bordelaise et la fleur de soufre.

 

Le but du « vigneron bio-dynamique », au travers de sa culture spécifique de la vigne, est de produire un vin de haute qualité avec ses caractéristiques propres issues des éléments uniques qui forment le terroir de chaque domaine. Le vin en sera l'expression car ainsi les qualités et les particularités de ce terroir seront respectées.

 

Si beaucoup de ces vins authentiques et signés sont présentés comme des références, c'est parce que les hommes

 qui les font naître sont animés de talent et de passion.

 

 

Ø  La vinification

 

La culture bio-dynamique permet aux levures de se développer. Clé des arômes, ces champignons microscopiques se retrouvent sur la peau du raisin. Plus il y a de variétés de levures indigènes, plus typé sera le vin. Il n'est donc pas nécessaire d'introduire des levures étrangères qui orientent les arômes et finissent par standardiser les vins.

 

En matière de traitements l'utilisation de l'anhydride sulfureux n'est pas indispensable. Pour des raisons liées aux transport et stockage nous ajoutons 2 g/hl à la mise en bouteille. C’est le seul additif que nous utilisons.

  

Le cahier des charges en vinification bio prévoit une baisse d'environ 50 % des doses maximales admises par le règlement européen. Pour en réduire l'usage durant les vinifications, il faut fractionner les apports et travailler proprement de façon à limiter les risques d'altération bactérienne. Seul le collage à l'oeuf est autorisé. Le ferrocyanure de potassium, les acides sorbiques ou ascorbiques sont proscrits.

 

Additifs et conservateurs ne sont pas nécessaires

dès lors que la matière première est soignée et de bonne qualité.

 

Inutile d'avoir recours à l'acide tartrique pour réacidifier les vins ou à la chaptalisation pour atteindre le taux d'alcool souhaité. Dans les régions où la chaptalisation est autorisée, les années où elle s'avère nécessaire, le sucre doit être de qualité biologique.

 

Les questions que vous vous posez

sur l'agriculture bio-dynamique

 

 

Comment reconnaît-on une vigne cultivée en bio-dynamie ?

 

À cette petite verdure qui pousse naturellement entre les rangs et se développe entre deux labours ou binages, à la présence d'animaux, de vers de terre et à une grande activité biologique des sols. Les matières organiques sont « digérées » par la vie du sol.

Les vignes sont en général moins vigoureuses, de couleur moins foncée avec des feuilles et des apex orientés vers la lumière du soleil.

 

 

Comment reconnaît-on un vin « bio » ?

 

Le vin « bio » n'existe pas. On ne trouve sur le marché français que des vins « issus de l'agriculture biologique ». Cette subtilité tient à l'absence de cahier des charges officiellement reconnu concernant le processus de transformation en vin des raisins issus de culture biologique ou bio-dynamique. Dans d'autres pays où la législation est moins stricte, les bouteilles de vin arborent fièrement la mention « organic wine ». Les Français ne peuvent pas le faire chez eux, mais rien ne les empêche d'utiliser la mention « vin biologique » pour les bouteilles destinées à ces marchés.

 

Quelles sont les règles à respecter pour pouvoir apposer la mention AB sur les bouteilles ?

 

Les vins issus de l'agriculture biologique portent sur leur étiquette les mentions : Contrôlé par Ecocert, Qualité France.

Les normes de la production en agriculture biologique sont établies par un règlement européen (CEE 2092/91) du 24 juin 1991 qui impose de :

 

-        cultiver les vignes sans produits chimiques de synthèse ;

-        être certifié par un organisme agréé ;

-        avoir notifié son activité à la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt ;

-        mettre en oeuvre les règles de l'agriculture biologique pendant trois campagnes avant de pouvoir revendiquer sur l'étiquetage la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique".

 

 Certains vignerons n'annoncent pas sur leur étiquette que le vin est issu de l'agriculture bio-dynamique car il s'agit pour eux d'une démarche normale faisant partie intégrante de leur mode de vie.

 

 

 

 

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