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Culture biologique et biodynamique sont de rigueur, les intrants y sont limités à leur strict minimum. Le travail du sol est principalement effectué par nos prestataires en traction animale (Thierry et Vivian) avec des mulets et chevaux de traie. Environ 1 ha est fait au treuil, et le tracteur là où il passe !
Les traitements sont faits à dos sur l’ensemble des côteaux et au tracteur sur le plateau. Seulement 4 à 5 traitements en liquide à base de soufre et de cuivre sont effectués, agrémentés de quelques poudrages au soufre. Nous n'employons que des soufres de source minière et non pétrolière. Les amendements sont sous forme de bouchons épandus à la main à base de fumier de mouton composté.
La biodiversité est la principale préoccupation de l'aménagement de nos côteaux. La création de point d'eau, talus sauvages et respect des arbres existants, sont les piliers de cette démarche. Le rendement souhaité est de 20 à 30 hl par hectare ….
L’encuvage des raisins se fait entièrement par gravité dans des cuves de 20 hl maximum en béton ou inox. Nous éraflons la quasi-totalité des raisins rouges. Aucun intrant n’est ajouté lors des vinifications. L’extraction en douceur se fait par de petits remontages ou pigeages. Aucune maîtrise de température n’est utilisée pour garder l’authenticité aromatique du millésime.
Les presses sont effectuées par des pressoirs pneumatiques. A partir du millésime 2017 l’utilisation du fût de chêne est proscrite aux bénéfices de cuves ovoïdes en ciment et terre cuite pour exprimer l’aromatique pure des raisins sans influence du contenant.
Les vins sont mis en bouteilles par nos soins et l’objectif est d’être sur des teneurs en soufre total de 30 mg/l environ. Dans certains cas, une filtration tangentielle peut sécuriser les vins à hauts risques bactériens.
